Une adaptation de "Les Filles de Barbe Bleues", énième volume de la collection politico-socio-polardo-cul de Pierre Lucas POLICE DES MOEURS. Une intrigue de haute volée, des jolies filles et des acteurs compétents, des flics rusés, des scènes d'action racées et rondement menées, une mise en scène inventive et une ambiance hyper-réaliste. Voilà tout ce qui manque à POLICE DES MOEURS.
Ca raconte l'histoire de : Horsh. C'est comme ça que ce nomme une organisation allemande de proxénétisme internationale qui opère depuis Lisbonne. Le big boss, Von Aren, décide de recruter de nouvelles filles sur le territoire français. L'exceptionnelle beauté de Séverine, repérée par ses rabatteurs, attire la convoitise de l'émir d'Abü Al Raz qui est disposé à payer une fortune pour l'avoir à sa merci. La Police des Moeurs, dirigée par le commissaire Griffon prend l'affaire en main...et pas seulement en main.
Pourquoi il faut le voir ? Parce que POLICE DES MOEURS est un maître étalon du polar érotique de bas étage, mal éclairé, mal filmé (pas filmé du tout en fait), mal joué (idem) et rempli de scènes inutiles et abscons. Le film est produit par Victor Béniard (producteur à l'époque de quelques "Curé" - MON CURE CHEZ LES NUDISTES, MON CURE CHEZ LES THAILANDAISES - et de quelques "Bidasses" - LES BIDASSES AUX GRANDES MANOEUVRES - que des chefs-d'oeuvres donc) et réalisé par Jean Rougeron, ex photographe devenu ici "réalisateur" (rires!) le temps d'un seul et unique film. A l'image de son équipe technique, POLICE DES MOEURS est composé d'un casting ad hoc : c'est à dire incompétent. En total roue libre, déclamant leur texte comme du Jacques Prévert de CE1, les "comédiens" (rires bis) font ce qu'ils peuvent pour donner un semblant de crédibilité à un scénario inexistant. Tellement inexistant d'ailleurs que Rougeron se voit contraint de plomber son oeuvre de scènes de cul inutiles et moches toutes les 20 minutes (rarement un film n'aura cumulé autant de sexe qui ne servent absolument A RIEN !) . Si l'érotomane pas trop regardant en a pour son argent, le fan de polar français des 80's (la meilleure époque) crie vengeance devant un tel fatras.
Les scènes d'action - car il y en a - se résume à un viol improbable et des combats filmés au ralenti histoire de donner le change. A noter quand même la participation de Dominique Hulin, inoubliable interprète de Bruce dans LES SOUS-DOUES PASSENT LE BAC, dans une mémorable séquence d'affrontement physique aussi pataude qu'hilarante. Bien loin des fleurons bis du genre (FLICS DE CHOC et BRIGADE DES MOEURS sont, à défaut d'être des réussites, nettement plus ambitieux et nettement plus funs), POLICE DES MOEURS s'impose comme un exercice de style vide de sens et de rythme, qui affiche son luxe avec insolence (belle plage, belles voitures, belles villas, etc.) tout en faisant un joli bras d'honneur au spectateur médusé.
Merci à Jerôme pour cette perle !
mercredi 31 mars 2010
mardi 30 mars 2010
LES MARAIS DE LA MORT de Paul Glicker (1980)
Le tout mou Ken Whall et l'irrésistible Judge Reinhold réunit dans un thriller mollasson qui sent aussi bien la sueur que les marais putride ça vous branche. Ca tombe bien, moi aussi...
Ca raconte l'histoire de : deux hommes qui, par inadvertance, prennent des clichés d'une base militaire secrète. Craignant que ses opérations secrètes soient divulguées, la CIA envoie des agents retrouver les deux hommes pour les éliminer. Une course-poursuite s'engage.
Pourquoi il faut le voir ? Tout d'abord parce qu'il y a Judge Reinhold et que c'est un acteur formidable (revoyez LE FLIC DE BEVERLY HILLS, LE FLIC ETAIT PRESQUE PARFAIT ou encore GREMLINS pour vous en convaincre...). Ensuite parce qu'il y a Ken Whal, qui est acteur mou des pieds (revoyez LA PRISE DE BEVERLY HILLS pour vous en convaincre...) et dont la quasi disparition des écrans ne gêne personne. Enfin, parce que le sujet du film est d'une crétinerie absolu (la CIA envoie des agents tuer deux civils qui prennent par mégarde des photos de base secrète.. photos donc les sus-civils n'ont absolument rien à foutre !!) mais promet des scènes de poursuites endiablées. Au final, LES MARAIS DE LA MORT s'impose comme un téléfilm de branleurs où jamais le danger qui guette les héros n'apporte un tant soit peu de tension. Mené avec difficulté et un manque flagrant de savoir-faire (en gros, qu'est-ce qu'on s'ennuie !), LES MARAIS DE LA MORT n'existe ni en DVD, ni en Blu-ray, ni en rien. Sauf en VHS. C'est un signe.
Mais y a Judge Reinhold. Alors c'est bien quand même.
Merci au King de m'avoir trouvé cette rareté.
Ca raconte l'histoire de : deux hommes qui, par inadvertance, prennent des clichés d'une base militaire secrète. Craignant que ses opérations secrètes soient divulguées, la CIA envoie des agents retrouver les deux hommes pour les éliminer. Une course-poursuite s'engage.
Pourquoi il faut le voir ? Tout d'abord parce qu'il y a Judge Reinhold et que c'est un acteur formidable (revoyez LE FLIC DE BEVERLY HILLS, LE FLIC ETAIT PRESQUE PARFAIT ou encore GREMLINS pour vous en convaincre...). Ensuite parce qu'il y a Ken Whal, qui est acteur mou des pieds (revoyez LA PRISE DE BEVERLY HILLS pour vous en convaincre...) et dont la quasi disparition des écrans ne gêne personne. Enfin, parce que le sujet du film est d'une crétinerie absolu (la CIA envoie des agents tuer deux civils qui prennent par mégarde des photos de base secrète.. photos donc les sus-civils n'ont absolument rien à foutre !!) mais promet des scènes de poursuites endiablées. Au final, LES MARAIS DE LA MORT s'impose comme un téléfilm de branleurs où jamais le danger qui guette les héros n'apporte un tant soit peu de tension. Mené avec difficulté et un manque flagrant de savoir-faire (en gros, qu'est-ce qu'on s'ennuie !), LES MARAIS DE LA MORT n'existe ni en DVD, ni en Blu-ray, ni en rien. Sauf en VHS. C'est un signe.
Mais y a Judge Reinhold. Alors c'est bien quand même.
Merci au King de m'avoir trouvé cette rareté.
mardi 2 mars 2010
ACTION JACKSON de Craig R. Baxley (1988)
Sortie de la peau d'Appolo Creed dans ROCKY 1, 2 et 3, le comédien Carl Weathers n'a pas confirmé les espoirs qu'Hollywood misait sur ses gros bras. Si ce n'est PREDATOR et cet ACTION JACKSON qui défonce tout !
Ca raconte l'histoire de : Jericho Jackson est un - si ce n'est LE - meilleur flic de détroit. Surnommé "Action jackson", il impressionne ses collègues, fascine les femmes et terrorise les gangsters. Son ennemi mortel est Peter Dellaplane, magnat de l'automobile mouillé dans des meurtres crapuleux afin de mettre à genoux le syndicat et la concurrence.
Pourquoi il faut le voir ? Tout simplement parce que ACTION JACKSON est le meilleur film de Carl Weathers. Parce que l'acteur y incarne une montagne de muscle, un véritable bloc de granit imposant, qui colle des pains en veux-tu en voilà, à tout bout de champs, pour un oui ou pour un non. Parce que y a Vanity (la chanteuse ex de Prince) qui joue comme un pied et qui chante des chansons moches. Parce que y a Sharon Stone toute jeune, en topless , mais elle meurt vite. Et enfin - et surtout - parce que ACTION JACKSON est produit par Joel Silver et qu'il s'impose sans mal comme un des meilleurs polars d'action des années 80. La bande-annonce a d'ailleurs le mérite de donner le ton :
Rondement mené par Craig R. Baxley, vieux routards du genre (bordel DARK ANGEL avec Dolph !!!!!) dont c'est le premier long en tant que réalisateur (l'homme fit ses débuts de cinéaste dans la série "L'agence tout risque"), ACTION JACKSON est un pur produit "Silver". Image rutilante, couleur clinquante, explosions généreuses, héros bodybuildés et humour de potache. N'empêche, Carl Weathers prend un pied pas possible à incarner ce flic hargneux, solide comme un chêne, qui envoie des bourre-pifs, qui défenestre, qui explose des nez, casse des bras, démolit des portes, fais la course avec un taxi et séduit les femmes; Le tout, sans froisser son costume, qu'il enlève très vite pour montrer ses beaux muscles (ce qui a le don de m'énerver vu que moi je suis épais comme un fourchette).
Face à lui, Craig T. Nelson (POLTERGEIST) incarne avec délectation ce fumier de Peter Dellaplane. Grios industriel sans scrupules, fumier fini, qui bute des monsieurs et des madames aussi facilement que s'il allait faire pipi. Le genre de type et que l'on adore détester ! Très rythmé (en gros, ca n'arrête jamais), gorgé de punchline de bon aloi et régulièrement traversé d'humour (le gag récurrent du petit voyou qui s'évanouit à chaque fois qu'il croise notre héros), ACTION JACKSON est à voir séance tenante. Histoire de se rappeler qu'en matière de cinéma qui dépote mais qui ne se prend pas au sérieux, les années 80 nous manquent ! Que ceux qui ne l'ont jamais vu se le procure rapido. Que les autres le revoient dans l'instant !
Revu pour la 156461651564ème fois sur ma vieille cassette GCR.
Ca raconte l'histoire de : Jericho Jackson est un - si ce n'est LE - meilleur flic de détroit. Surnommé "Action jackson", il impressionne ses collègues, fascine les femmes et terrorise les gangsters. Son ennemi mortel est Peter Dellaplane, magnat de l'automobile mouillé dans des meurtres crapuleux afin de mettre à genoux le syndicat et la concurrence.
Pourquoi il faut le voir ? Tout simplement parce que ACTION JACKSON est le meilleur film de Carl Weathers. Parce que l'acteur y incarne une montagne de muscle, un véritable bloc de granit imposant, qui colle des pains en veux-tu en voilà, à tout bout de champs, pour un oui ou pour un non. Parce que y a Vanity (la chanteuse ex de Prince) qui joue comme un pied et qui chante des chansons moches. Parce que y a Sharon Stone toute jeune, en topless , mais elle meurt vite. Et enfin - et surtout - parce que ACTION JACKSON est produit par Joel Silver et qu'il s'impose sans mal comme un des meilleurs polars d'action des années 80. La bande-annonce a d'ailleurs le mérite de donner le ton :
Rondement mené par Craig R. Baxley, vieux routards du genre (bordel DARK ANGEL avec Dolph !!!!!) dont c'est le premier long en tant que réalisateur (l'homme fit ses débuts de cinéaste dans la série "L'agence tout risque"), ACTION JACKSON est un pur produit "Silver". Image rutilante, couleur clinquante, explosions généreuses, héros bodybuildés et humour de potache. N'empêche, Carl Weathers prend un pied pas possible à incarner ce flic hargneux, solide comme un chêne, qui envoie des bourre-pifs, qui défenestre, qui explose des nez, casse des bras, démolit des portes, fais la course avec un taxi et séduit les femmes; Le tout, sans froisser son costume, qu'il enlève très vite pour montrer ses beaux muscles (ce qui a le don de m'énerver vu que moi je suis épais comme un fourchette).
Face à lui, Craig T. Nelson (POLTERGEIST) incarne avec délectation ce fumier de Peter Dellaplane. Grios industriel sans scrupules, fumier fini, qui bute des monsieurs et des madames aussi facilement que s'il allait faire pipi. Le genre de type et que l'on adore détester ! Très rythmé (en gros, ca n'arrête jamais), gorgé de punchline de bon aloi et régulièrement traversé d'humour (le gag récurrent du petit voyou qui s'évanouit à chaque fois qu'il croise notre héros), ACTION JACKSON est à voir séance tenante. Histoire de se rappeler qu'en matière de cinéma qui dépote mais qui ne se prend pas au sérieux, les années 80 nous manquent ! Que ceux qui ne l'ont jamais vu se le procure rapido. Que les autres le revoient dans l'instant !
Revu pour la 156461651564ème fois sur ma vieille cassette GCR.
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Je suis à la recherche de ces trois films-là... si une âme charitable les possède ! Des échanges sont toujours possibles !
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