mardi 26 janvier 2010

LE CHEVALIER DU MONDE PERDU de David Worth (1983)

Un héros ténébreux, un savant fou sanguinaire, des cascades à couper le souffle, une moto high-tech impressionnante et une histoire passionnante. Tout ce que vous ne trouverez pas dans LE CHEVALIER DU MONDE PERDU.


Ca raconte l'histoire de : un chevalier bouseux, en cuir et en jean's et roulant sur une moto ridicule, qui va mettre une branlée à une méchante organisation commandée par un savant stupide. Le tout, dans un futur post-nuke filmé dans un terrain vague.


Pourquoi il faut le voir ? Parce que le "Chevalier" en question est interprété par Robert Ginty, maître-étalon de l'actor's studio du cinéma bis. Parce qu'il y a aussi Donald Pleasance et Fred Williamson, venus dire bonjour et embauchés par mégarde par la production. Parce qu'il y a des cascades effarantes de bêtise et une moto du futur tout aussi effarante... en réalité, une minable 125 customisée avec du carton et des boutons pour faire joli. Aussi parce que la dite moto "parle" au héros avec des termes approximatifs ("con", "dans le cul", etc.). Aussi parce que LE CHEVALIER DU MONDE PERDU est, à ma connaissance, le seul film où une moto meurt écrasée sous les roues d'un camion... dans un râle d'agonie (authentique!). Et pour finir, parce que lorsque le héros est blessé (après avoir percuté une immense falaise, qu'il n'avait pas vu (?!), avec sa moto..), il est guéri par les membres d'une secte peuplée de vieillards qui lancent des rayons jaune avec leur manche.



Filmé avec les pieds (et un grand sérieux) dans un terrain vague de Boulogne-Billancourt, LE CHEVALIER DU MONDE PERDU a bercé les fantasmes des amateurs de VHS dans les années 80 (grâce à son visuel aussi mensonger qu'hyper-alléchant et prometteur). Joué n'importe comment et monté en dépit du bon sens, cette bisserie pas piquée des hanetons s'impose comme une tranche de rire à voir de toute urgence les jours de déprime !

Vu sur la VHS Sunset.
Merci à Tonton Jack et à Jerôme pour m'avoir fourni cette... heu... cette.

4 commentaires:

  1. même là, je crois pas qu'il va aimer... c'est vraiment too much. Mais vu que le bonhomme devient sacrément alcoloo (le week-end dernier, il s'est mangé une sévère biture il parait), ca peut lui plaire.

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  2. Bon, à part affirmer haut et fort que ça reste un culte de "chez nanar",... y'a pas grand chose à redire.
    Ginty est toujours "impérial" (presqu'autant que devant la caméra de Pallardy pour "White fire").

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